Dans Nouvelles méditations métaphysiques – Les existences imaginaires, Jean-Clet Martin poursuit son exploration de la question de l’image et de l’imagination en proposant un parcours réflexif et songeur, dans la lignée de sa Logique de la science-fiction (2017), de sa Philosophie du monstrueux (2019) et de Et Dieu joua aux dés (2023).

Plus qu’un simple retour à Descartes, c’est une entrée dans le labyrinthe de l’imagination et des imaginaires, où le rêve devient condition de la pensée.

Entretien avec Jean-Clet Martin.

Pourrait-on dire que ce nouveau livre, qui se présente comme un parcours méditatif, est un retour à Descartes afin de convertir le « je pense donc je suis » en « j’imagine donc je suis » ?

C’est en effet un parcours méditatif.

(...) Gauss s’était arrêté à un escalier. Philip K. Dick en avait peut-être monté au ralenti chaque marche par le personnage principal d’Ubik. Mais l’ubiquité que le titre parodie nous montre au mieux ses dangers. Tout s’y désolidarise, s’effrite, part en morceaux comme un plâtre humide. C’est le récit qui nous l’inspire. Chaque marche change d’univers. L’occasion de recourir au calcul infinitésimal pour en localiser les fragments, resouder les joints.

La bande dessinée a pris un réel tournant après 1968. Loin des comics américains et des débuts de la bande dessinée franco-belge, la création de nouveaux magazines comme L'écho des savanes, Métal hurlant, Fluide glacial ont révélé de nouveaux auteurs : Marcel Gotlib, Claire Bretécher, Jean Giraud, Philippe Druillet et Nikita Mandryka, etc. la plupart venus du magazine Pilote.

"Les postmodernes seraient responsables de tous les maux… Penseurs des années soixante-huit, ils signeraient la dégénérescence de l’esprit des Lumières. Voici donc, sous leur exercice critique, l’ère d’un soupçon généralisé qui vient détruire la croyance au progrès. Ce serait les fossoyeurs de « la mort de l’Homme » qui jouiraient ainsi des derniers plaisirs qu’offrirait un monde sans valeurs, plaisir de dénigrer, de diminuer la grandeur de l’humanité.

On ne traduira pas Hegel en VTT ni en récitant son texte de mémoire... Mais reconnaissons à sa décharge l'absence de jargon sans d'interminables notes de bas de page... Certes le texte n'est pas simple, mais j'ai essayé de lui rendre son élégance, son obscurité naturelle dans une autre langue. Retraduire dans cette perspective le tout, ce serait évidemment une tâche infinie.
2

Pour les 250 ans de Hegel Jean-Luc Nancy aborde la philosophie du Droit pour en extraire une couleur particulière tandis que Thibaut Gress relance la conception de l'espace propre à Hegel. André Hirt évoque la Raison chez Hegel et Jean-Clet Martin répond à la question Qu'est-ce que la Phénoménologie de l'esprit? Jacques Rancière parcourt pour finir le labyrinthe de L'esthétique.

Comme vous l’indiquez dès l’ouverture de l’ouvrage, Ridley Scott place « la question de l’homme » et « de sa fin prochaine » (p. 5) au cœur de son cinéma.

Je n’ai pas, comme beaucoup d’entre-nous, connu personnellement Châtelet. Il est mort bien avant ma rencontre avec Deleuze ou Lyotard qui lui ont survécu plus longuement et avec lesquels j’ai entretenu des relations plus humaines. Plus humaines au sens où Châtelet pour moi était une espèce d’icône, médiatisée par les journaux et la télévision. Je me rappelle notamment une émission de Pivot où il était l’invité opposé, mais c’est peut-être un défaut de mémoire, à Renaut et Ferry.

Nous allons proposer jusqu'en Juin, le "portrait" d'un philosophe tous les deux jours sous la forme de ce qu'on appelle une "lecture".

Tout commence par NIETZSCHE. Je poursuivrai d'ici quelques jours par Leibniz. Il y aura évidemment, outre les classiques, les portraits de Deleuze, Derrida, Foucault, Badiou, Rancière, Nancy....

Entre 10 et 15 minutes.
Nombre total de pages vues
Nombre total de pages vues
1492574
J-C Martin
J-C Martin
Messages les plus consultés
Messages les plus consultés
Archives du blog
Chargement en cours
jcm. Thème Affichages dynamiques. Fourni par Blogger. Signaler un abus.